20 décembre 2019
Pour beaucoup d’entre nous, Noël est synonyme d’opulence gastronomique : invitations sur invitations, partage de bons repas, retrouvailles familiales.
Eh oui, en France, qui dit convivialité, dit invitation autour d’un repas. Et pas n’importe quel repas : apéro, entrée, plat, fromage, dessert…. wouahou.. la totale ! Une fois ça va, deux fois, ça va, …. mais on connaît la suite.
Et puis après Noël, c’est la Saint Sylvestre, et puis faudra tenir le coup pour la galette des rois qui viendra peu de week end après, … !!
Bref, on l’aura compris. Même si les prises de conscience autour de la décroissance montent, les fêtes de Noël restent malgré tout trop riches pour nos organismes confortablement au chaud et sédentaires.
Voici une astuce pour s’en sortir avec les fêtes.
Une plus grande vulnérabilité aux virus
Qui n’a pas démarré son mois de janvier avec un bon rhume qui traîne, ou une grippe ou gastro qui vous met à plat, ou une fatigue extrême au moment de lancer ses bonnes résolutions..?
En naturopathie, il y a deux grande causes à la venue d’une maladie : la carence et la surcharge. Lorsqu’on surcharge l’organisme, se dernier se fatigue à stocker, trier, gérer, éliminer les déchets en plus de toutes les autres tâches quotidiennes réalisées par nos organes. Si en plus il n’a pas tous les éléments pour travailler (minéraux, vitamines), il se fatigue encore plus à enchaîner des réactions qui se terminent à moitié, ce qui entraîne encore de nouveaux déchets. Ce serait comme démarrer un tricot avec une jolie laine qu’on a choisie, et le finir avec des bouts de ficelles qui traînent, parce que la pelotte est finie, et en plus on aurait divisé les mailles par 2 pour réussir tant bien que mal à le terminer plus vite…. Si en plus on a la gastro pendant qu’on tricotte, imaginez le résultat du pull !!
Ce pull raté (il faut bien le reconnaître), ça ressemblerait un peu aux molécules de notre corps (hormones, muscles, tissus, etc…) qu’on fabriquerait moins bien. Or, un organisme qui fonctionne mal, c’est un corps avec une vitalité en baisse et qui est donc moins armé pour faire face à des virus environnants. CQFD.
1 astuce simple : le jeûne intermittent
L’astuce consiste à moins manger.
(Haha elle est bien bonne !)
Si si. Mais ce que je vous propose c’est de tester le jeûne intermittent, qui consiste à sauter un repas. Pas celui pour lequel vous êtes invité. Mais le suivant (ou le sur-suivant). Le repas le plus facile à sauter pendant ces fêtes, c’est le petit-déjeuner, en fait ! Si la veille, vous êtes invité pour un dîner copieux, il est fort à parier que vous n’aurez pas faim le lendemain matin. Faites le test. Si en plus, vous êtes invité pour le déjeuner et que vous avez petit-déjeuné, vous risquez fort de ne pas avoir faim avant même de débuter l’apéro…
Alors voilà, jusqu’à ce que tout soit revenu à la normal dans votre quotidien :
- Sautez les petit-déjeuners et buvez une eau tiède avec le jus d’un 1/2 citron (et petite cuillère de miel). L’idéal serait de commencer par un fruit, une crudité ou un jus de légumes au déjeuner suivant.
- Le soir, si vous n’êtes pas invité pour un nouveau repas de fêtes ou que vous n’avez pas mis les petits plats dans le grands ce soir là, alors faites un repas simple et frugal : soupe ou légumes sans fromage ni dessert pour ce coup-ci.
Pour ceux qui ne l’ont encore jamais testé, voilà donc une belle opportunité d’expérimenter le jeûne intermittent !
Joyeuses Fêtes de fin d’année !!
Photos libres de droit : pixabay